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USA: une ONG dénonce la présence de substance toxique dans le lait infantile
WASHINGTON - Du perchlorate, un substance toxique utilisée dans les explosifs, les feux d'artifice ou le carburant des fusées, est présent dans la majeure partie du lait en poudre pour bébé vendu aux Etats-Unis, met en garde vendredi l'organisation de défense de l'environnement EWG.
EWG (Environmenal Working Group) se fonde sur des recherches "peu mises en lumière" du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américain, selon lesquelles 15 marques de lait en poudre contiendraient du perchlorate.
"Les études ont montré que ce produit chimique est une puissante toxine pour la thyroïde, capable de perturber le développement du foetus et du cerveau de l'enfant", a indiqué l'organisation.
Les deux marques présentant le plus fort taux de perchlorate se partageaient en 2000 presque 90% du marché du lait en poudre, affirme EWG, citant le CDC.
L'organisation ne précise pas quand l'étude a été menée et son principal auteur, le docteur Joshua Schier, du CDC, n'était pas joignable vendredi à la mi-journée.
Ces résultats "soulèvent de nouvelles craintes quant à la pollution au perchlorate, un héritage des fusées de la guerre froide et des tests de missiles", a dénoncé EWG.
Selon cette organisation, le perchlorate est également présent dans l'eau du robinet dans plus de la moitié des 50 Etats américains et le mélange de cette eau avec des laits en poudre pollués peut entraîner une toxicité supérieure aux niveaux d'alerte de l'Agence américaine de la protection de l'environnement (EPA).
Une étude menée en 2006 par le CDC avait conclu qu'une exposition à un niveau même "considérablement inférieur" à ceux définis par l'EPA pouvait perturber les taux d'hormones thyroïdiennes chez les femmes, explique EWG, qui appelle à instaurer de nouvelles règles concernant le niveau de perchlorate dans l'eau courante.
En 2008, l'EPA avait affirmé que de tels changements ne constitueraient pas une "opportunité significative de réduire les risques pour la santé".
(
AFP / 03 avril 2009 19h22)
USA: une ONG dénonce la présence de substance toxique dans le lait infantile
WASHINGTON - Du perchlorate, un substance toxique utilisée dans les explosifs, les feux d'artifice ou le carburant des fusées, est présent dans la majeure partie du lait en poudre pour bébé vendu aux Etats-Unis, met en garde vendredi l'organisation de défense de l'environnement EWG.
EWG (Environmenal Working Group) se fonde sur des recherches "peu mises en lumière" du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américain, selon lesquelles 15 marques de lait en poudre contiendraient du perchlorate.
"Les études ont montré que ce produit chimique est une puissante toxine pour la thyroïde, capable de perturber le développement du foetus et du cerveau de l'enfant", a indiqué l'organisation.
Les deux marques présentant le plus fort taux de perchlorate se partageaient en 2000 presque 90% du marché du lait en poudre, affirme EWG, citant le CDC.
L'organisation ne précise pas quand l'étude a été menée et son principal auteur, le docteur Joshua Schier, du CDC, n'était pas joignable vendredi à la mi-journée.
Ces résultats "soulèvent de nouvelles craintes quant à la pollution au perchlorate, un héritage des fusées de la guerre froide et des tests de missiles", a dénoncé EWG.
Selon cette organisation, le perchlorate est également présent dans l'eau du robinet dans plus de la moitié des 50 Etats américains et le mélange de cette eau avec des laits en poudre pollués peut entraîner une toxicité supérieure aux niveaux d'alerte de l'Agence américaine de la protection de l'environnement (EPA).
Une étude menée en 2006 par le CDC avait conclu qu'une exposition à un niveau même "considérablement inférieur" à ceux définis par l'EPA pouvait perturber les taux d'hormones thyroïdiennes chez les femmes, explique EWG, qui appelle à instaurer de nouvelles règles concernant le niveau de perchlorate dans l'eau courante.
En 2008, l'EPA avait affirmé que de tels changements ne constitueraient pas une "opportunité significative de réduire les risques pour la santé".
(
AFP / 03 avril 2009 19h22)